la Parisienne

Mon petit rendez-vous de la rentrée. Mon challenge perso. 
Deuxième édition de la Parisienne pour moi. Un évènement parisien, festif, sportif... et entre filles, tout pour plaire.

Un rendez-vous qui se prépare, et c'est là que ça se corse. Car la course n'est pas une chose naturelle pour moi. Cela me demande des efforts colossaux, n'ayons pas peur des mots. L'endurance a toujours été problèmatique pour moi. Je m'essouffe très vite. Au collège, la prof de gym me regardait avec des yeux comme des billes quand on prenait nos pulsations après deux tours de stade. j'atteignais des sommets.  

Je m'y suis remise, parce que c'est une épreuve et que j'ai besoin de me défier. Crise de la quarantaine sans doute. Aussi parceque c'est un sport peu onéreux, qui peut se  pratiquer presque partout et sans horaires fixes : la liberté. 

Reste à se motiver, ce qui est parfois difficile. Se motiver pour chaussser les baskets, se motiver pour ne pas arrêter dès qu'on fatigue un peu, se motiver pour tenir ses objectifs. Courir c'est se sentir vivant, cotoyer la nature ou le bitume, regarder le ciel infini, respirer à pleins poumons. Des moments égoïstes pour me sentir plus forte physiquement, me réapproprier mon corps, mais aussi me sentir mieux là-haut dans la tête, combattre mes fantômes. 

Le jour de la course, c'est une fête et l'aboutissement de semaines de lutte avec moi-même. Ce jour-là, je transpirerai avec bonheur et fierté. Ce sera un joli moment. 

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